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Établissement de référence en chirurgie orthopédique, la Clinique Jouvenet (Ramsay Santé), située dans le XVI^e arrondissement de Paris, s’engage dans une démarche responsable en matière de gestion et de recyclage des déchets au bloc opératoire. Mise en lumière avec William Robert, adjoint de la cadre du bloc orthopédie au sein de l’établissement.

 

Alors qu’en orthopédie, de nombreuses interventions comme l’arthroscopie (exploration de l'intérieur d'une articulation) nécessitent l’utilisation de plusieurs dizaines de litres de liquide de rinçage, très coûteux et très lourds à recycler, la Clinique Jouvenet a souhaité optimiser la collecte de ces liquides pour mieux répondre aux enjeux économiques, écologiques et sociétaux et améliorer la qualité de vie au travail des soignants du bloc opératoire.

 

Un nouveau système de recyclage plus durable et moins coûteux

 

Ainsi, pour remplacer les bacs de liquides jusqu’ici utilisés pour éliminer les Déchets d’activités de soins à risques infectieux (Dasri) que les soignants devaient manipuler et transporter après chaque opération, un nouveau système de récupération des liquides a été installé il y a peu.

 

Équipé de roues motrices et totalement fermé à chaque étape de la collecte, le dispositif Neptune[1] permet d’aspirer et de collecter jusqu’à 24 litres de liquides, qu’il traite et filtre ensuite grâce à son système de rejet de l’eau de rinçage directement dans les eaux usées. Un avantage majeur qui permet de récupérer seulement les déchets biologiques (sang, bactéries…) et ainsi réduire le poids des déchets, et les coûts générés.

Il permet aussi de supprimer toute manipulation humaine et donc tout trouble physique ou risque infectieux associé.

 

Un bel exemple d’engagement RSE

 

À la pointe de l’innovation, ce projet offre de belles perspectives tant au niveau humain qu’au niveau écologique et économique.

 

« Nous sommes très fiers de notre nouveau système Neptune. Grâce à cette nouvelle méthode de recyclage plus responsable et moins coûteuse, nous souhaitons réduire notre empreinte énergétique sans générer de coûts supplémentaires, conserver la qualité des soins apportée à nos patients et adoucir la qualité de vie au travail de nos équipes », conclut William Robert.